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Atelier Atypique
1 octobre 2016

Danse au ciné : film "la danseuse"

A voir dès maintenant :

Un film sur la relation compliquée entre Loïe Fuller et sa protégée et rivale Isadora Duncan...

Pathé-Madeleine 12:50  15:10  17:30  19:50  22:10

Chambord  14:00  16:30 19:10  21:35
Pathé Plan de campagne 11:15 14:00 16:30 19:00 21:30
Le Renoir  (Aix)  14:00 16:15 20:50

LOÏE FULLER (1862-1928)

 Marie Louise Fuller est née à Chicago  et après des débuts comme actrice alors qu’elle n’était encore qu’une enfant, elle se passionne très vite pour la danse et la chorégraphie.

Elle n’essaie pas de suivre un parcours de formation classique, mais invente de nouvelles formes de danse libre entourée de longs voilages de soie qui s’illuminent grâce à des éclairages multicolores. Après s’être installée en France ,elle s’est produite essentiellement à Paris aux Folies Bergère sous le nom de Loïe Fuller.Elle y développe des pièces qui associent des danses avec une très grande liberté de mouvements fluides et amples qui sont révolutionnaires pour l’époque et une appétence pour la technologie.

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Avant elle, seules de rares artistes dont Jane Avril avaient osé le solo dansé sans corset, jouant presque exclusivement de ses bras (à l'opposé de la danse académique où tout part des pieds). Par ses mouvements amples, sinueux et continus, elle inaugure une ère nouvelle.

Elle utilise les nouveaux éclairages électriques, parfois plusieurs dizaines, placés à la fois sur les côtés et sous la scène pour l’illuminer à travers une plaque de verre sur laquelle elle danse. Elle fait aussi une utilisation intensive des gélatines colorées, domaine dans lequel elle brevète plusieurs innovations, tout ça venant sculpter ses chorégraphies pensées autour de parfois plusieurs centaines de mètres de tissus qui l’entourent et volent sur toute la scène. Parfois elle utilise des miroirs placés stratégiquement pour multiplier son image.

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On lui doit la célèbre «Danse Serpentine» filmée par une grande partie des pionniers du cinéma dont les frères Lumière.

Avec ses créations hypnotisantes Loïe Fuller attire l’attention de nombreux artistes et on la retrouve comme sujet de nombreuses oeuvres, en particulier chez Toulouse-Lautrec 

 

 Son succès ne fut pas éphémère, mais en tant que danseuse elle fut éclipsée dès 1902 par Isadora Duncan, sa compatriote, qu’elle contribua à faire connaître en Europe. Malgré une longue et impressionnante carrière, elle fut pratiquement oubliée du grand public après sa mort, mais devint rapidement une référence dans l'histoire de la danse, marquant un point d'articulation entre le music-hall, la performance et la danse moderne.

Si vous voulez en savoir plus , lisez cet excellent article : (pour lire en pleine page cliquez sur la fenêtre en haut à droite)

ISADORA DUNCAN   (1877-1927)

américaine qui révolutionna la pratique de la danse par un retour au modèle des figures antiques grecques. Par sa grande liberté d'expression, qui privilégiait la spontanéité, le naturel, elle apporta les premières bases de la danse moderne européenne, à l'origine de la danse contemporaine.

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Venue en Europe en 1899 , ele y acquiert très vite le succès et la notoriété;

Elle rejetait les pas de ballet traditionnel pour mettre en valeur l'improvisation, l'émotion et la forme humaine. Isadora Duncan pensait que le ballet classique, avec ses règles strictes et ses codifications, était « laid et contre nature;

Elle est l'une des premières à réagir à la contrainte imposée au corps par le tutu ou par les pointes. Elle danse pieds nus ( voire totalement nue) , et à l'extérieur. Elle est également l'une des premières à s'affranchir de la musique et à trouver sa propre musicalité interne.

En étant libre de ses mouvements, sans contrainte artificielle, elle peut à loisir écouter son corps et comprendre les mécanismes, les liens qui unissent une suite de mouvements. Elle recherche des gestes simples, tels que la marche ou le bond, mais en accentuant sensiblement les gestes pour obtenir un mouvement pur, total et gracieux : « en bondissant les genoux ployés, on sent le mouvement continu; il y a dans le mouvement un élément éternel, et cela suit la ligne onduleuse des grands rythmes de la nature sur lesquels j’ai basé tous les mouvements de la Danse ».

Cette citation résume bien les concepts mis en place par Isadora : se rapprocher le plus possible de la nature, interroger son corps pour le ramener à des mouvements libres et authentiques. Elle développe la notion de nature en travaillant sur la forme courbe du corps, métamorphose de la vague, une des formes organiques par excellence. Elle souhaite amener le corps à une forme d’art en exprimant son âme, ses émotions.

 

isadora

 

 

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